Notre ENGAGEMENT 1% for the planet

La Responsabilité Sociétale des Entreprises est un des 4 piliers fondateurs de Wild Stories. C’est dans ce cadre que nous investissons une partie de nos ressources financières, pour le soutien de projets environnementaux. Après avoir adhéré un temps au programme Reforest’Action (nous plantions un arbre via ce programme, à chaque location de borne Wild Stories), notre réflexion nous a poussé à nous engager, en 2021, sur un autre programme : 1 % for the planet.

 

Un collectif international pour une planète plus saine

Créé par Yvon Chouinard, fondateur et propriétaire de Patagonia, et Craig Mathews, ex-propriétaire de Blue Ribbon Flies, le collectif 1 % for the Planet part d’une idée à la fois simple et efficace. En devenant membre, une entreprise reverse 1 % de son chiffre d’affaire chaque année à des causes environnementales. Le programme vérifie que ce 1 % correspond à la situation comptable de l’entreprise et est correctement reversé à des associations membres du réseau.

Présent dans le monde entier, 1 % for the Planet regroupe donc des entreprises réellement engagées, ainsi que des ONG et associations qui œuvrent sur le terrain. Le réseau nous offre ce qui nous manquait avec Reforest’Action : des interlocuteurs disponibles, des échanges humains, un réel suivi des projets et une mise en relation avec les autres acteurs du réseau, à travers des rencontres ponctuelles.

 

 

Earthship Sisters

Pour notre première année au sein du réseau 1 %, nous avons choisi de subventionner l’association Earthship Sisters basée à Marseille, proche de l’une de nos antennes locales. Créée en 2018, la structure accompagne les projets entrepreneuriaux et intrapreneuriaux au service de l’environnement, du stade de l’idée jusqu’à leur envol et la pérennisation de leurs modèles. 

 

« REVELONS LE LEADERSHIP DES FEMMES POUR ACCELERER LA TRANSITION ECOLOGIQUE » Earthsip Sisters. 

 

 

En direction d’éco-entrepreneures, 24 femmes de tous âges et de tous horizons, en poste ou en reconversion professionnelle – les Sisters – sont sélectionnées pour un programme de 12 mois. Elles intègrent une promotion annuelle, entourées d’un collectif basé sur la sororité, avec une idée d’entreprise. Grâce à l’incubateur Earthship Sisters, elles ressortent à la tête d’une structure de l’économie sociale et solidaire, alignée à leurs valeurs. Les contenus et le déroulement pédagogique de la formation ont été pensés de manière à ce que les femmes qui rejoignent le mouvement deviennent des éco-ambassadrices pour semer l’envie d’agir. Le programme inclut des phases de navigation sur voilier dans le parcours d’accompagnement, pour se connecter à soi et aux autres, mettre en pratiques les apprentissages, et proposer des événements de sensibilisation lors des escales.

 

 

L’association a reçu l’agrément ESUS en 2021, une reconnaissance officielle pour son engagement en faveur de l’économie sociale et solidaire, et pour l’utilité sociale de ses actions.

 

Encore un peu plus loin

Notre idée, enfin, est de créer un lien avec l’association subventionnée, sans forcément se cantonner au seul versement financier. Dans le cas d’Earthship Sisters, nous avons également mit à disposition du matériel (Wild Box et fond photocall), dans le cadre d’un « village des solutions » sur le port de Marseille incluant des ateliers pour les scolaires, pour les femmes en insertion professionnelles, des initiatives locales pour l’écologie… L’occasion de pousser un peu plus loin le partenariat, par du mécénat.

 

     

Crédit photo ©Maité Baldi

 

Et la suite ?

Le programme 1% for the Planet ne constitue qu’une partie de nos actions RSE reconduites chaque année. Nous sommes partenaires de causes environnementales et sociétales à travers de multiples collaborations au fil des ans, et nous passons chaque décision de l’entreprise par le filtre de nos valeurs et engagements. Nous sourçons nos matériaux de fabrication, privilégions toujours les partenaires locaux pour le design, la fabrication de nos machines, etc. Nous sommes conscients qu’il y a toujours du chemin à parcourir, qu’on peut toujours faire plus… Nous poursuivons les efforts !

 

ECHO, LE DERNIER PHOTOBOOTH MADE IN WILD STORIES

Il se montre discrètement depuis quelques mois, mais nous n’avions pas encore pris le temps de vous le présenter. Echo, le dernier né de chez Wild Stories est un social booth qui ouvre le champ des possibles en matière de fun. Avec lui, huit accessoires digitaux, et une technologie de fond vert sans fond vert pour laisser libre cours à l’imagination et à la personnalisation.

On vous explique tout ça, c’est parti ! 

LA CREATION

Echo, c’est un design made in Wild Stories. Nous avons une nouvelle fois fait confiance au savoir-faire de WoodLabo pour la fabrication de notre dernier photobooth imaginé et conçu à Bordeaux. Toujours dans un souci de respect de notre engagement RSE, Echo est constitué de frêne de Vendée et d’acier. Un design remarquable, c’est l’un des piliers de Wild Stories, c’est pourquoi nous avons une nouvelle fois imaginé un objet qui ne dénature pas l’événement auquel il participe. Ses 72 petites lattes de bois lui donnent des airs de soleil, prêt à mettre le feu sur votre projet. 

 

   

   

   

 

LE FONCTIONNEMENT 

A la différence de ses frères et sœurs le Moonwalker et la Wild box, Echo n’imprime pas les photos. Il est 100% social. Idéal pour les locations de longues durées grâce à son utilisation intuitive et sa taille fine qui lui permet d’être installé n’importe où. Il offre davantage de liberté à ses utilisateurs par son autonomie et ne nécessite pas de maintenance. Une prise à disposition et c’est tout. Echo est réglable sur deux positions différentes (assise ou debout).

 

   

 

L’interface d’Echo est entièrement personnalisable, votre logo, votre charte graphique, thème Noël ou Halloween, c’est vous qui choisissez ! La plaque arrière du social booth est également modelable à l’image de votre marque. Ainsi, Echo s’intègre parfaitement à votre décor, et à votre identité.

Toujours avec la possibilité de faire des photos ou des gifs, avec ou sans filtre mais avec un petit plus non négligeable…

 

      

 

 

LES ACCESSOIRES DIGITAUX ET LE FOND VERT SANS FOND VERT !

Dans sa formule de base, le social booth propose 8 accessoires digitaux. Mais qu’est-ce donc ? Des lunettes, des chapeaux, des ballons, mais virtuels ! Vous pouvez ajouter à votre guise ces accessoires qui se placent directement sur le visage de l’utilisateur et le suivent dans ses mouvements.

 

      

      


En option, la technologie du fond vert sans fond vert permet d’incruster un fond statique ou dynamique derrière vos photos. Elle offre davantage de choix dans la personnalisation et moins d’inconvénients dans la prise en main du matériel (adieu la bonne vieille structure de fond vert qui dénature votre événement).

En somme, toujours plus de fun!

 

      

       

 

Maintenant que les présentations sont faites, nous trépignons déjà à l’idée de voir notre petit soleil mettre le feu sur votre événement et immortaliser vos plus beaux sourires. Enjoy !

Pour en savoir plus sur Echo, c’est ici. Et pour réserver… C’est là !

Agathe, responsable communication chez Morning, nous présente leur savoir-faire et nous raconte l’événement des 6 ans 1/2. On parle de grosse fiesta, de photobooth, de la Wild Box, d’huitres et de BD aussi 😉

Bonjour Agathe, peux-tu nous présenter Morning ?

Bonjour ! Chez Morning on a plusieurs savoir faire, on a des espaces de travail de coworking, on en a une vingtaine à Paris et en proche banlieue, on a aussi un savoir faire d’aménagement d’espaces de travail. Soit au sein de nos espaces (on peut totalement personnaliser pour une entreprise un plateau entier), soit pour le compte de clients externes, on met à profit notre expertise en espace de travail pour leurs problématiques d’entreprise. Et notre dernier savoir faire, c’est l’événementiel : on organise pour des entreprises, des évènements dans nos espaces ou ailleurs, et on est aussi  capables de leur proposer du contenu inspirant pour leurs équipes.

 

Peux-tu nous parler des 6 ans 1/2 de Morning ?

On a pris un photobooth Wild Stories pour l’anniversaire de Morning, il y a deux ans. C’est la soirée qu’ont fait tous les ans le jour de la Fête de la musique. En fait ce n’est pas notre anniversaire, c’est notre demi anniversaire. C’était nos 6 ans et demi, et on invite tous nos coworkers et toutes nos équipes à faire une grosse fête pour fêter l’été et notre demi anniversaire. Là, c’était sur le thème d’une grande kermesse, donc on avait des barbecues, des barbes à papa, les photos… On avait mis les barbecues en haut sur les terrasses et on faisait descendre des saucisses dans des petits paniers pour ne pas enfumer tout le monde. On avait fait des pêche à la ligne… C’était vraiment hyper bon esprit et je pense qu’on a pris à peu près 14.000 photos sur le photobooth pendant cette soirée là !

 

 

Un Boom-Boom souvenir de cet événement ?

C’est le moment où ma collègue Chloé est venue me chercher en disant « Agathe, il nʼy a plus de papier, on ne peut plus faire de photos, c’est la cata ! » Tout le monde était vraiment… Il y avait 50 personnes autour du photobooth… Et votre opérateur nous a dit « non mais c’est bon, j’en rajoute. » Et du coup c’était vraiment la fête !

 

 

Pourquoi avoir pris un photobooth ?

C’était vraiment pour créer des souvenirs d’équipe. On sait que c’est quand même un truc qui va mettre une super bonne ambiance. Il n’y a pas beaucoup d’animations qui rencontrent autant de succès en général. On sait que c’est un peu le succès assuré, le photobooth.

 

Pourquoi avoir choisi le photobooth de Wild Stories ?

Wild Stories parce que je vous connaissais déjà, je sais que les équipes sont hyper sympas et en plus, pour le coup je trouve qu’il y a pas mal de photobooths où la qualité des photos n’est vraiment pas terrible, où la lumière n’est pas terrible, etc. Dans ce cas ça ne sert à rien d’imprimer autant de photos pour ne pas les garder parce qu’elles ne sont pas top. Donc avec vous j’étais sûre de la qualité des photos et de la qualité de la lumière… Et en plus l’objet est super beau.

 

Un prestataire chouchou à recommander ?

Mon prestataire chouchou c’est « presqu’île Paris ». Ils font des huîtres et des produits de la mer délicieux en circuit court, direct producteur, ils ont un petit triporteur qu’ils peuvent venir installer dans tous vos événements et ils sont super sympas. Et en plus ils cultivent eux mêmes tous leurs légumes.

 

 

Satellite of love de qui, de quoi en ce moment ?

Mon copain m’a offert la BD « Les Rigoles » de Brecht Evens, qui a été vraiment une révolution. C’est super beau, c’est une super histoire, à chaque page c’est vraiment un ravissement. Donc ça c’est le truc que je conseille de lire à tout le monde, c’est un super cadeau. Et sinon on s’est remis un peu sur les classiques, et donc on est à fond dans les Soprano. Et je dois avouer que c’est quand même vraiment pas mal…

 

 

Pour découvrir Morning :

Le site web.

La page Instagram.

 

 

Laura Bonnefous est une photographe avec un background de plasticienne, dont le travail ancre l’imaginaire et la poésie dans le réel. Son traitement des matières, des formes, des couleurs, mais aussi des paysages associés aux portraits, donnent à ses créations une identité à la fois douce et percutante. Nous la rencontrons chez elle pour parler du processus créatif, du travail de photographe, et de l’importance de l’humain.

Bonjour Laura, peux-tu nous présenter ton parcours ?

Je viens plutôt des arts plastiques avant de venir de la photographie, j’ai passé 5 ans aux Beaux-Arts de Paris où je faisais du volume, de l’installation, de la sculpture. J’ai vraiment démarré par les arts plastiques. Petit à petit j’ai dérivé vers la photographie, j’ai passé mon diplôme de cinquième année à la fin des Beaux-Arts entre de la photographie et de l’installation, et j’ai décidé d’explorer encore plus ce médium parce que je trouvais que finalement les photographies en elle même, qui au début documentaient mes installations, pouvaient avoir une valeur intéressante, une puissance intéressante. J’ai passé le concours de l’Ecole des Gobelins où j’ai passé deux ans, une école qui est plus technique et qui m’a permis de rentrer dans le milieu professionnel de la photographie. Et à la sortie des Gobelins je me suis donc retrouvée à travailler et en tant qu’auteur et en tant que photographe qui avait aussi des commandes à travers la mode et la publicité.

 

 

Qu’est-ce qui t’anime dans ton métier ?

C’est une grande question mais c’est vrai qu’il y a quelque chose qui revient souvent en tout cas qui m’attire et qui m’anime, c’est l’idée de partir du réel et de le transformer jusqu’à aller vers des univers qui sont plus métaphoriques, plus poétiques. En effet ça peut se traduire de manière assez différente notamment dans mes dernières séries personnelles où il y a un travail sur un territoire, où ça pourrait être un sujet de reportage, de documentaire, que je ne vais absolument pas traiter de cette manière là. Je suis attirée par un lieu, je vais aller sur ce lieu et je vais décider de le traiter de manière poétique. Je pense qu’il y a quelque chose qui me passionne et qui m’anime, c’est cette relation que je vais avoir aux formes et aux couleurs. Je pense que c’est peut être le fait d’avoir dans le passé travaillé sur du volume et de venir des arts plastiques. Je pense que j’ai cette sensibilité là aussi, de retraduire les choses à travers les formes et les couleurs. Et ça veut dire qu’il y a des vrais sujets dans le fond, mais je vais les traiter de manière plasticienne. Pour moi ce que je raconte, c’est se dire que je prends mon morceau du réel, à l’inverse d’un photographe qui va saisir un moment du réel. Moi je vais prendre le réel mais je vais reconstruire complètement un univers un petit peu plus métaphorique autour de ça.

 

 

 

Quelle place a ton équipe dans ton travail ?

L’équipe avec qui je travaille, c’est vrai que c’est quasiment toujours la même depuis pas mal d’années… Ce sont des gens qui sont très très importants pour moi. Au début je réfléchis à un projet, j’écris des choses, je prends des notes etc. Et puis ensuite il y a un vrai dialogue avec les personnes avec qui je travaille, et ces personnes là ont une vraie place aussi on va dire artistique, et de conseils dans mon travail parce qu’on construit tous ensemble. Pour ce qui est des décors, oui souvent il y a des sets designers avec qui je travaille, des stylistes avec qui je travaille… On est très liés parce que ce sont des gens qui ont des univers artistique qui sont reliés au mien. C’est aussi pour ça en fait. L’idée ce n’est pas juste de dire « J’ai besoin d’un styliste sur cette série donc je vais aller appeler un styliste ». Non, c’est vraiment aller chercher des personnalités… Maintenant on a ce lien qui est très, très fort. Et voilà on fait des ping-pong créatifs aussi dans le travail, que ce soit d’ailleurs le travail dans les séries vraiment perso ou dans le travail de commande. Pour moi c’est important d’avoir leur avis et de construire ensemble ces choses là.

 

   

 

Peux-tu nous parler d’une création récente ?

J’ai fait une résidence au Japon il y a quelques années, C’est un travail qui a pris pas mal de temps parce qu’il y a eu d’abord tout un travail sur un territoire que j’avais envie d’explorer dans l’île au sud du Japon qui s’appelle Kyushu, tout un territoire volcanique qui est très, très beau. Et qui est à la fois extrêmement fort parce qu’il y a toute cette puissance du fait que ce soit volcanique, et en même temps on est dans des paysages japonais très apaisants. J’avais très envie d’aller là bas, j’ai fait des photos là bas, et puis comme souvent dans mon travail personnel, il y a un travail de portraits, de personnages qui répond aux paysages, et ça a pris pas mal de temps pour que je trouve, entre guillemets, ce que j’allais exprimer face à ça. J’ai gratté, j’ai cherché, le temps a un peu passé, et j’ai découvert une collection d’Issey Miyake… Je l’ai vue et je me suis dit : c’est exactement les couleurs, les formes etc. Il y a quelque chose… Pour moi c’était la réponse à ce travail de paysage que j’avais fait donc je les ai contactés et ils ont accepté de me prêter toute cette collection pour travailler sur mon projet personnel. Ensuite j’ai fait tout ce travail de portraits et se sont créés des analogies entre le tissu et le paysage, entre le personnage et le paysage. Voilà je suis venue mixer tout ça. C’est un travail qui s’appelle « Failles » dont je vais bientôt sortir ma première édition. Je suis ravie parce que c’est un travail qui a été vraiment sur le long terme. J’avais d’abord fait une petite auto édition pour montrer le travail, et puis avec les éditions H2L2 qu’on va réaliser le projet. C’est vrai que c’est vraiment chouette parce que ça va être la première fois que j’ai un livre sur une série et c’est un aboutissement qui est super intéressant puisqu’après, il y a toute la partie édition qui est extrêmement riche, de choisir le papier, le travail de la couverture. On a écrit un texte qu’on a traduit en japonais, tout le livre est en franco japonais. Donc voilà il y a ensuite tout ce travail de mise en page, de conception et de réalisation de l’ouvrage qui est passionnant et que j’ai pu découvrir.


   

  

 

Où puises-tu l’inspiration ?

Dans pas mal de choses, après c’est vrai qu’il y a un médium que j’aime beaucoup beaucoup, c’est la danse contemporaine. Parce que je développe aussi la vidéo à côté de mon travail photo…

 

Je trouve que mêmes photographiquement ça m’inspire énormément, et ça se lie aussi de plus en plus à la mode. Il y a un travail de vêtements, de positionnements, d’énergie et d’émotions dans la danse contemporaine que je trouve incroyable. Après aussi des lectures, la littérature, et les voyages que je fais m’inspirent aussi beaucoup pour mon travail personnel. Je passe des heures et des heures à regarder des documentaires sur pleins de choses même si j’ai un travail qui est très plastique. Il y a des envies de découvrir des territoires et de comprendre des sujets plutôt géopolitiques qui sont aussi un peu cachés derrière.

   

 

Un conseil à donner à quelqu’un qui veut se lancer dans la photographie ?

Je ne sais pas si je peux avoir des conseils mais je pense… Des choses assez simples, beaucoup, beaucoup de passion et beaucoup, beaucoup de travail. Je pense que c’est le plus important, après rester honnête et fidèle à sa pratique. Pour moi rester fidèle à ses équipes et aux gens avec qui on travaille c’est vraiment quelque chose d’important, et qui fait grandir aussi, vraiment. C’est très chouette de grandir ensemble aussi. On a l’impression que c’est des métiers où on est tout seul, mais en fait pas tant que ça. Un conseil, bien s’entourer et puis suivre son chemin et toujours se remettre en question. Ca c’est important.

   

 

Pour suivre Laura :

Son site web.

Son Instagram.

 

 

Diane Cornu est une artiste dotée d’un savoir-faire peu connu. Elle se définit comme « Horticultrice papier », et crée des fleurs magnifiques avec de vieux outils qu’elle collectionne. Elle nous ouvre les portes de son atelier le temps d’une interview pour parler de son parcours, de sa technique, et de ses inspirations.
Nous proposons les magnifiques créations de Diane pour des fonds photocall personnalisés.

Bonjour Diane, peux-tu nous présenter ton parcours ?

J’ai fait les Beaux-Arts à Clermont-Ferrand, où j’avais une pratique orientée très land art. C’est un courant artistique qui utilise la nature, et du coup je me suis intéressée au nombre d’or, aux formes fractales et à tout ce qui expliquait que la nature était intelligemment faite, et d’une manière belle mais intuitive. C’est en voulant mettre en avant cette beauté intuitive que je me suis mise à faire des fleurs avec du papier, parce que c’est une matière que j’ai appris à fabriquer traditionnellement avec deux artistes à Angers : Niki Nakamura et Jean-Michel Letellier. Et je me suis mise à faire une fleur, deux fleurs, trois fleurs, et quand on commence on s’aperçoit qu’il y a tellement d’espèces de fleurs, que c’est très compliqué de s’arrêter et de se cantonner à une seule espèce. Ce qui m’a permis en fin de compte de faire évoluer mon métier.

 

 

D’où vient ton savoir faire ?

Je ne peux pas dire que j’ai vraiment appris quelque part. Je n’ai pas suivi un cursus scolaire très académique, mais c’est en voulant faire évoluer ma technique que je me suis rendue compte que c’était un métier qui existait, donc « parurier floral » et qui est en voie de disparition. C’est ça qui est intéressant aussi, l’idée de faire perdurer un métier qui est amené à disparaitre, et aussi de le faire évoluer, de le moderniser. Et donc je me suis rendue compte que c’était un métier qui existait et on utilisait d’anciens outils dans ce métier là… Et je me suis mise à chiner à essayer de trouver des outils. Petit à petit je me suis fait une collection. Quant au geste, c’est quelque chose que j’ai acquis intuitivement, mais aussi en regardant des vidéos de documentaires ou en lisant des livres, des bouquins anciens sur la technique.

 

 

Qu’est-ce qui t’anime dans ton métier ?

Ce qui m’anime vraiment dans mon métier, c’est la nature, parce que j’essaie à travers mon travail de justement montrer le plus fidèlement, quelque chose dont on n’a pas forcément conscience. Parce que l’on est tellement habitué à regarder la nature comme un décor, que l’on s’est un peu coupé de ce que c’était réellement. Et j’espère dans mon travail pouvoir retransmettre cette passion que j’ai pour la nature et pour la beauté que ça dégage. Et cette espèce de mystère de la nature.

 

 

Comment évolue ta pratique ?

Disons que ça fait huit ans que j’ai commencé donc ça fait un petit moment qu’effectivement, je fais évoluer mes techniques. Au début il y a eu tout un travail d’identité et aussi de conception. Trouver les meilleures techniques puis m’ approprier les outils. Je suis tout le temps dans l’expérimentation. L’idée c’est justement de faire évoluer ces techniques pour faire évoluer son travail, et je ne suis pas dans une pratique où je vais me contenter de fabriquer quelque chose à la chaîne. Même si en fin de compte c’est ce qui me permet aussi d’en vivre, mais je profite de certains grands projets, généralement pour les professionnels par exemple, où on me demande des choses sur mesure et qui existent pas forcément, pour développer de nouvelles espèces de fleurs ou de nouvelles techniques. L’idée c’est vraiment à travers ça de faire évoluer mon travail.

 

 

Un conseil à donner à quelqu’un qui veut créer son activité ?

Je pense que le seul conseil que j’ai à donner c’est d’être passionné. Déjà d’aimer ce que l’on fait, mais de savoir aussi pourquoi on le fait, parce que je pense que l’on est dans une époque où l’on aime faire quelque chose, mais on ne cherche pas à comprendre pourquoi on aime faire cette chose là. Je sais que ce que je fais, je ne pourrais pas m’en détacher et je ne le fais pas juste par loisir ou par plaisir. C’est vraiment que personnellement, je dirais même dans ma quête de moi même, c’est quelque chose dont j’ai besoin. Et c’est ça que je dirais aux gens, c’est vraiment de développer leur identité. De savoir d’abord pourquoi on le fait et de savoir qui on est, et ensuite de développer cette identité là, parce que c’est ce qui va nous permettre de nous démarquer de quelqu’un d’autre.

 

 

Satellite of love de qui, de quoi en ce moment ?

En ce moment, je regarde pas mal le travail d’Alexander McQueen qui pour moi est une source d’inspiration. Parce qu’il a osé marquer une identité dans un lieu, dans un cadre, où ça peut paraître à la base hyper kitsch, alors que lui en fait quelque chose de moderne. Son travail c’est vraiment quelque chose qui me parle énormément. Sinon il y a Tiffanie Turner qui fait des fleurs géantes et qui les expose dans des musées. Je n’ai jamais eu la chance d’en voir une en vrai, mais ce sont des installations gigantesques et je trouve que le fait d’avoir quelque chose de complètement disproportionné, ça force les gens justement à regarder des choses auxquelles ils n’ont pas l’habitude de prêter attention. Donc oui, ça c’est vraiment deux artistes coup de cœur de ce moment !

 

Pour suivre Diane :

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Le Moonwalker, notre machine à stopper le temps, propose une expérience unique pour les événements d’envergure. Le principe, popularisé par le film Matrix en 1998, tient à une prise de vue simultanée de plusieurs appareils photo, puis à un réassemblage des images, créant ainsi l’effet « Bullet Time », qui montre une situation figée autour de laquelle semble graviter une caméra. On appelle ce type de machine un multi-caméra, et le système existait bien avant que l’on ne s’y penche. Mais ce qui rend le multi-caméra de Wild Stories unique, c’est son histoire… Bouclez votre ceinture, on vous embarque dans les méandres de l’aventure…

 

 

Le démarrage

Nous adorons nos Wild Box et notre caravane photobooth. Pour autant, nous aimons le challenge et la nouveauté… Nous nous sommes intéressés au Multi camera parce que le potentiel était séduisant à plus d’un titre ! Le potentiel technique, qui permet de créer des visuels uniques et parfaitement adaptés au partage sur les réseaux sociaux, mais aussi le potentiel de fascination de l’objet que nous pourrions créer. Nous étions certains que les principes appliqués à nos photobooths pourraient également s’appliquer à un tel objet. Alors nous avons lancé les bases du projet, créé un solide cahier des charges, et nous avons « branché » nos amis designers de Woodlabo sur l’idée.

   

 

La création : principes fondamentaux

Comme à chaque fois, il s’agissait de donner naissance à un objet fun et remarquable. Un objet de qualité, unique en son genre, imaginé et fabriqué à Bordeaux, notre lieu d’ébullition créative. On vous passe les heures de recherche technique, la tonnes de câblage, nos premiers tests du matériel interne sur une planche posée sur 2 tréteaux dans notre nouveau local fraîchement repeint. La technique, c’était important, il fallait que tout soit qualitatif. Mais à nos yeux, l’enveloppe devait être à la hauteur, il ne s’agissait pas de poser nos 11 appareils photos sur un rail métallique. Le voyage visuel devait s’étendre à l’objet, et ce dernier devait raconter une histoire. Ainsi, lorsque le design a émergé, nous étions déjà tous satellisés dans le processus créatif et technique. Et à ce moment, c’était déjà une aventure humaine en plus d’être un voyage vers l’inconnu.

 

 

Les bonnes personnes

Pour ce projet : Gael et Benoit de Woodlabo pour la partie design, bien sûr, mais aussi Pierre, artisan du métal, et Davy, artisan peintre, ou encore Julien, plasticien vidéo, pour les conseils matériel et les principes de mapping… Tous ont contribué à la naissance de notre ovni. Au final, c’est une petite dizaine de personnes qui seront intervenues dans le projet entre la réflexion et la fabrication. Et tout y est. Le design, la qualité, les matériaux nobles, bouleau, métal, aluminium, les savoir faire… Une fois le dernier tour de vis donné, nous avons pris une grande inspiration. Nous avons lancé la valse des lumières au dos de l’appareil, renouvelé les tests de rendu en situation, de longues heures durant. C’était le début d’une aventure dont les prémices auront duré… Pas loin de 18 mois. C’est qu’il faut du temps pour bien faire les choses.

   

 

 

L’identité cosmique intrinsèque

L’identité de l’appareil était là. Son nom, le Moonwalker, existait dès la première discussion à propos de ce projet. Il nous restait à transcrire cette identité dans sa présentation. L’équipe de Wild Stories est issue du monde de l’image, nous sommes amoureux de l’art en général, nous voulions créer une vidéo et des visuels qui invitent à l’évasion, avec une certaine poésie. Un trailer, façon cinéma. Là encore, il nous fallait les bonnes personnes. Pour la danse, un appel sur les réseaux sociaux nous a fait découvrir la talentueuse Océane Moll. Pour le costume fleuri, des « muettes rieuses », était la personne qu’il nous fallait. Enfin, Darwin a eu la gentillesse de nous prêter son lieu le temps d’un tournage nocturne pour la seconde moitié du trailer. Et l’ambiance ? Un être venu d’ailleurs, un objet venu d’ailleurs, une découverte, la nature, l’underground, et bienvenue dans notre univers.

 

Pour en savoir plus sur le Moonwalker, c’est ici. Et pour réserver… C’est là !

Lieu atypique au cœur des Landes, le Coco Barn Wood Lodge fait partie de ces endroits où l’on se sent tout de suite bien. Il est fait de recoins chaleureux qui invitent au voyage, et est décoré avec soin par deux passionnés de design et de surf. Rencontre avec Antoine et Corenthine, les créateurs, par un jour de tempête hivernale où la pluie frappait aux carreaux…

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Antoine :  Je viens du nord de la France, j’ai grandi là bas entre le Nord et la Bretagne où j’ai appris à aimer la mer. Après avoir travaillé dans la fabrication de meubles et le design, je suis arrivé ici il y a presque une quinzaine d’années, où j’ai rapidement travaillé dans le milieu du surf et la fabrication de planches de surf.

Corenthine : Je viens aussi du nord de la France mais un peu plus bas, la région parisienne. Je suis arrivée ici il y a 16 ans et j’ai rencontré Antoine après avoir monté deux chambres d’hôtes. Et en rencontrant Antoine, on a voulu un espace un peu plus nature, un peu plus grand où l’on peut cohabiter avec nos hôtes en ayant notre intimité. Donc on a cherché un espace qui nous ressemble et on est tombés sur cette maison qui est devenue le Coco Barn.

 

Quelle est l’histoire du lieu ?

Corenthine : Le lieu, cʼétait une maison de famille, il nʼy avait pas d’activité dessus, c’était une famille qui vivait sur place.

Antoine : Avant cʼétait une ferme, et avant cʼétait le moulin.  Le moulin du coin, du village.

Corenthine : Les grands parents des gens que l’on rencontre, venaient chercher leur grain, la farine ici, donc c’était plus un lieu de vie, presque public.

Antoine : Donc ça fait plein de petites dépendances que l’on a réhabilitées et retapées. 

Corenthine : On a fait appel à personne pour la déco ni architectes, comme c’est une de nos passions communes, on a fait un brainstorming de tous nos voyages, de tout ce qu’on aime, et on a essayé de recréer cet univers pour nous sentir en vacances toute l’année. Antoine a vécu longtemps en Thaïlande donc il y avait pas mal dʼinspiration là bas.

 

Quel est le sens de votre métier ? Ce que vous aimez le plus ?

Corenthine : Notre métier c’est de s’adapter aux différents projets de nos hôtes, de pouvoir les satisfaire et d’être en création perpétuelle… De les faire un peu rêver avec un univers qu’ils veulent offrir à leurs invités ou clients.

Antoine : Ça peut être un projet dʼune nuit pour deux personnes ou un projet pour cent personnes pendant trois jours…

Corenthine : Ça peut être une présentation d’une voiture pour une marque…

Antoine : Il faut s’adapter à chaque fois et recréer un univers, même si il y a une ambiance globale qui reste, mais cʼest ça qui est sympa. 

Corenthine : Et puis d’accueillir les gens, de les voir émerveillés par le lieu qui est assez atypique et qui a plein de recoins et plein d’ambiances différentes et du coup chacun retrouve un peu ses voyages à travers le jardin. « Ca, ça me rappelle le Cambodge, la Thaïlande, l’Amazonie. » On a eu de tout et c’est sympa de les voir voyager en se promenant ici.

 

Wild Stories, pour vous, c’est… (Pourquoi le conseiller à vos clients ?)

Corenthine : Ce que j’ai beaucoup aimé, cʼest le design, l’élégance, et les finitions, les détails. Le bois gravé. Le Coco Barn cʼest quand même beaucoup du bois et ça allait sʼincorporer vraiment dans notre lieu comme si cela avait été fait pour ici, mais c’était votre propre marque. Donc ça jʼai beaucoup aimé. L’univers de la caravane… Super chouette bien cosy, ça invite vraiment à aller faire des photos pour avoir des beaux souvenirs… Et puis aussi d’avoir une équipe comme Marie et Seb, qui répondent rapidement, qui sont professionnels, qui vont savoir aussi prendre en charge nos futurs mariés. Pour nous c’est important de savoir qu’ils vont être entre de bonnes mains.

 

Des artisans, créateurs, lieux… De la région que vous aimeriez conseiller ?

Corenthine : On a rencontré Gibus qui est sculpteur sur bois et qui est sur Bordeaux, et on travaille aussi avec maison Léone pour tout ce qui est tissage et qui est aussi sur Bordeaux. C’est une région qui est hyper dynamique, cʼest ça qui est agréable à vivre ici. On a beaucoup de lieux à découvrir et à chaque fois qui sont nouveaux, avec des personnes qui entreprennent, des lieux un peu innovants comme le Spot, c’est un hangar avec une déco chinée, travaillée, et on peut se réunir pour manger un bon burger ou boire un smoothie et faire du skate devant donc c’est sympa. Un peu comme Darwin mais aujourd’hui on commence à avoir ça sur Hossegor et c’est cool.

Antoine : Il y a Chipiron qui fait des planches de surf et toute une marque de vêtements et une école de surf. Tout un univers, un monde autour, et des accessoires.

Corenthine : On dit qu’aujourd’hui c’est un peu la « Landifornie », la Californie dans les Landes et pour ça il y a forcément les plages qu’on affectionne comme les « Culs nus » où on peut aller manger à Lou Cabana après un petit surf, petit sunset apéro avec les copains, c’est chouette. Il y a aussi le Juniper qu’on aime beaucoup, cʼest un bar à cocktails entre Hossegor et Capbreton. Et pour un côté un peu plus chic décontracté on adore les Hortensias du lac sur le lac dʼHossegor. C’est super sympa d’aller boire un verre là bas en fin d’après midi !

 

crédit photo : Baptiste Hauville